Cette constatation lui fit froid dans le dos. Si elle n’était pas enregistrée, et qu’elle n’était pas là avant, alors qu’est-ce que c’était ? Une partie d’elle voulait rire, se qualifier de dramatique. Mais une autre partie murmurait des possibilités plus sombres, qu’elle n’osait pas exprimer à voix haute.
À cela s’ajoutait une culpabilité grandissante. Elle était obsédée par une cicatrice. N’était-ce pas censé être la « meilleure » période de sa vie ? Une période où sa tâche principale était de créer des liens avec son bébé ? Était-elle une « mauvaise » mère, n’accordant pas assez de temps à son nouveau-né ?